
“Chacun à sa place !”
En période de recrutement, il peut arriver que ce soit le président en personne qui vienne vous conseiller de cibler plus particulièrement tel joueur pour votre prochaine équipe. Un joueur qui vient souvent de briller dans un championnat étranger et pour lequel il a un coup de cœur… Au coach alors, s’il ne juge pas cette signature opportune, de faire preuve d’une franchise totale. De pédagogie, pour expliquer son refus, mais vraiment de fermeté, presque de courage –je pense ici à un entraîneur jeune-. Ce n’est pas le président qui fait jouer l’équipe et celui-ci doit comprendre qu’il ne suffit pas de recruter les meilleurs pour en bâtir une, compétitive. Après, s’il passe en force malgré l’avis contraire de son coach, c’est une erreur. Bon, s’il vous a proposé Neymar ou LeBron James et que vous refusez, là, ce n’est pas défendable (sourire)… Mais dans un schéma plus classique, le coach doit toujours avoir le dernier mot sur l’aspect technique.
Palmarès en tant que joueur : Champion de France (1982) avec Le Mans
Palmarès en tant qu’entraîneur : Double champion de France (2006, 2009), double vainqueur de la Coupe de France (2004, 2015, 2018) et de la Semaine des AS (2006, 2010).
Sélectionneur de l’Équipe de France depuis 2009 avec un titre de champion d’Europe en 2013, une médaille d’argent au Championnat d’Europe en 2011, une de bronze en 2015 et une médaille de bronze à la Coupe du monde 2014.
Élu à quatre reprises « entraîneur de l’année » en France.